Menu
DESSINER
Je ne retiens qu’une ligne unique, une ligne qui n’existe que par l’artifice de mon choix : je pose le pinceau, le fusain, le crayon en un point et je glisse, les yeux presque fermés. Les détails anecdotiques, la précision anatomique y survivront ou non, qu’importe !
Le rythme, le mouvement, les jeux de lumière structurent la présence intérieure du vivant – ses vibrations épidermiques, ses inquiétudes, ses plaisirs.
Je ne suis pas portraitiste, comme ceux que l’on voit sur toutes les grandes places du monde. Les physionomies s’inventent au fil du travail. Les repentirs se succèdent, abandonnant leur place aux suivants.
Mais
Où et quand s’arrêter ?