Formants

LES FORMANTS

En réalisant le film Open Opera, je voulais que les différentes étapes de la destruction de la destruction s’organisent à partir de jeux  aléatoires, enfantins pour la plupart. J’ai donc affiché sur un mur de l’atelier des pancartes qui déterminent le parcours du personnage chargé de cette mission.

J’ai donc créé ces pancartes. Ce sont des diptyques, car je considérais qu’elles devaient ouvrir sur deux propositions d’action afin d’élargir encore le jeu. Sous chacune d’elles se trouvait un mode d’action à mener et l’outil à utiliser. Je les ai nommées Formants. Ce terme fait référence à celui qu’emploie Boulez dans sa Troisième sonate. Ce compositeur a créé une œuvre pour piano dans laquelle divers parcours sont proposés à l’interprète. Il s’agit d’une œuvre ouverte dont les propositions faites au pianiste sont innombrables

Selon le principe du hasard, imaginer une œuvre ouverte en perpétuelle gestation.
Une œuvre qui ne s’épuise pas dans sa réalisation.

D’un côté ce qui est.
De l’autre ce qui pourrait être.
Entre les deux, les modalités de passage du premier vers le second.

Le jeu doit progresser et les directions être approchées,  puis ordonnées.